Constituée en 1982, la Fondation du Collège universitaire dominicain a pour mission d’aider le Collège universitaire dominicain à se développer en tant que centre d’études universitaires en philosophie, en théologie et en théologie pastorale, tout en assurant sa pérennité et son rayonnement afin qu’il continue d’avoir l’impact souhaité sur la société d’aujourd’hui et de demain.

Dès leur arrivée de France à Saint-Hyacinthe en 1873, les Dominicains ont agi selon la définition de leur ordre : prêcher. Ils ont trouvé diverses formes pour le faire : retraites paroissiales dans tous les coins de la province et, au-delà; retraites pour les communautés religieuses également. Très tôt, ils ont commencé à enseigner.

Cette mission d’enseignement, se déploie principalement pour les frères de la Province du Canada à travers le Collège universitaire dominicain d’Ottawa. D’abord établi, dès 1900, comme Studium, c’est-à-dire comme centre de formation des frères, le Collège obtint en 1967, du gouvernement de l’Ontario une charte civile universitaire lui permettant de conférer les grades, depuis le certificat jusqu’au doctorat, à toute personne aspirant à une formation semblable à celle que l’Ordre procure à ses membres. 

Les dominicains, un ordre mendiant

L’Ordre des Frères prêcheurs fondé par saint Dominique fut, on le sait, dès l’origine spécifiquement institué pour la prédication et le salut des âmes. Notre mission est d’annoncer partout l’Évangile de Jésus-Christ par la parole et par l’exemple, en tenant compte de la situation des hommes, des temps et des lieux, et dont le but est de faire naître la foi, ou de lui permettre de pénétrer plus profondément la vie des hommes en vue de l’édification du Corps du Christ, que les sacrements de la foi amènent à sa perfection.

Dominique a voulu que ses frères soient des « mendiants » et qu’ils ne possèdent aucun bien. Prenant au sérieux cette parole de l’évangile de Luc : « Ne prenez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent… : (Lc 9,3), il les voulait libres de tout attachement aux biens de ce monde. Il souhaitait ainsi éviter que la possession de biens ou de propriétés et leur gestion n’accaparent les frères et ne les empêchent de se consacrer entièrement à la contemplation, à l’étude de la Parole, à la prédication de l’Évangile et à l’enseignement. Pour cette raison, à part quelques rares exceptions, ils n’ont possédé que des institutions universitaires qui n’étaient pas soutenues par les instances publiques. Ils ne reçoivent généralement pas de salaires ou de régimes de pension de retraire des gouvernements et ils continuent aujourd’hui encore, par de la volonté même de saint Dominique, de solliciter les fonds dont ils ont besoin pour la mission de la prédication et de l’enseignement.

dominicains.ca

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