Au milieu des années 1980, j’étudiais au Séminaire St-Augustin à Québec. Un jour, un père dominicain est venu faire du recrutement pour le Collège universitaire dominicain et l’Institut de pastorale.
En tunique blanche, il nous a présenté cette expérience comme un monastère consacré à la vie spirituelle. Je me suis dit : « Hey boy! je ne mettrai pas les pieds là-bas… » Je n’étais pas très religieux à l’époque.
Mais, étonnamment, au collégial, j’ai peu à peu développé un intérêt grandissant pour la philosophie et quand le temps est venu de faire un choix, je suis allé chercher plus d’information sur le Collège et j’ai fini par y aboutir! Franchement, mes années d’études ont été extraordinaires.
La philosophie m’a donné une rigueur intellectuelle qui m’aide à tous les jours.
Je viens d’une famille pas très éduquée et, au Collège, j’ai découvert le monde de la culture, de la politique, de la sociologie et de la psychologie.
C’était génial parce que nous étions dans des classes peu nombreuses qui nous permettait d’avoir beaucoup d’échanges. En plus, les professeurs étaient tous des érudits, des personnes remarquables sur le plan intellectuel qui cumulaient des doctorats dans tous les domaines.
La vie communautaire était très stimulante et passionnante. On pouvait échanger et débattre avec nos collègues et nos professeurs. Ces années d’études ont changé ma vie. L’étude de la pensée m’a ouvert sur le monde. La philosophie m’a donné une rigueur intellectuelle qui m’aide tous les jours.
Comme avocat, quand j’analyse un texte, quand je pose une question ou quand j’interroge un témoin, je le fais toujours avec la rigueur, la justesse des mots et la précision qui m’ont été enseignées au Collège universitaire dominicain.
Je souhaite sincèrement que cette institution poursuive sa mission de former des jeunes à un savoir essentiel pour tous les citoyens engagés.
Me Roger Paiement
Diplômé du baccalauréat en philosophie du Collège universitaire dominicain